Norman Surplus, un pilote d’Irlande du Nord, a gravé son nom dans les annales de l’histoire de l’aviation avec un exploit audacieux : faire le tour du monde en autogyre, un exploit qui n’avait jamais été accompli auparavant. Né le 7 février 1963, l’esprit aventureux et la ténacité de Surplus l’ont poussé à entreprendre un voyage qui non seulement repousserait les limites de l’aviation, mais qui en inspirerait également beaucoup. Son odyssée a commencé en 2010 et a culminé en 2019, témoignage de sa persévérance et de son amour pour l’aviation.
Jeunesse et inspiration
Dès son plus jeune âge, Norman était fasciné par la mécanique du vol. Sa passion pour l’aviation n’était pas seulement un intérêt passager, mais une vocation profonde qui a façonné les activités de sa vie. Le voyage de Norman n’a pas seulement consisté à établir des records ; c’était profondément personnel. Survivant d’un cancer en 2003, il était motivé par un zèle retrouvé à exploiter pleinement le potentiel de la vie. Cette expérience transformatrice l’a poussé à se lancer dans un voyage qui repousserait les limites de ce qui était considéré comme possible dans un autogyre.
Le métier : Roxy
Le véhicule de son voyage monumental était un autogyre surnommé « Roxy », un type d’avion qui combine les caractéristiques des hélicoptères et des avions, offrant des avantages uniques en termes de stabilité et de contrôle. L’AutoGyro MT-03, comme on l’appelait techniquement, est devenu son compagnon dans le ciel de 32 pays, parcourant une distance stupéfiante de 27 000 milles (43 000 km).
La journée commence
L’ambitieuse circumnavigation de Norman a commencé en mars 2010. Il a tracé un itinéraire qui le mènerait de son pays natal à travers l’Europe jusqu’au Moyen-Orient, puis s’étendrait à travers les vastes paysages d’Asie et d’Amérique du Nord. Chaque étape du voyage présentait son propre ensemble de défis et d’expériences à couper le souffle, de la navigation dans les espaces aériens complexes de l’Europe à la découverte des riches tapisseries culturelles de l’Asie.
Surmonter l’adversité
L’un des défis les plus importants s’est produit en 2015 lorsque Norman a décidé de traverser l’Atlantique – un effort qu’aucun autogyre n’avait jamais réalisé. La complexité de cette étape ne résidait pas seulement dans l’océan vaste et dangereux, mais aussi dans les obstacles bureaucratiques qui ont retardé ses projets pendant des années, en particulier les négociations prolongées pour l’autorisation de survoler l’espace aérien russe. Enfin, en 2019, avec toutes les autorisations obtenues, Norman a repris son voyage depuis l’Irlande du Nord, en passant par la Russie pour rejoindre les États-Unis, où il a effectué son tour du monde historique au Evergreen Aviation and Space Museum dans l’Oregon.
Héritage et reconnaissance
Le voyage de Norman Surplus a été bien plus qu’un vol record ; c’était une démonstration de l’endurance humaine, de l’ingéniosité et du désir inébranlable de poursuivre ses rêves, quels que soient les obstacles. Aujourd’hui, son autogyre, Roxy, est fièrement exposé au Musée de l’aviation de l’EAA, servant d’inspiration aux futurs aviateurs et rêveurs. Son livre, « First Gyro : The Last Aircraft Type to Conquer the World », capture l’essence de son aventure, donnant un aperçu des défis et des triomphes de son voyage.
Questions fréquemment posées
1. Qu’est-ce qu’un autogire ?
Un autogire est un avion doté d’un rotor à rotation libre qui tourne en autorotation, combiné à une hélice propulsée par un moteur qui fournit une poussée vers l’avant. Contrairement aux hélicoptères, les autogyres ne peuvent pas planer mais sont connus pour leur sécurité et leur simplicité.
2. Combien de temps a duré le voyage de Norman Surplus ?
Le tour du monde de Norman Surplus a duré environ neuf ans, de 2010 à 2019, en raison de retards importants, notamment liés à l’autorisation de traverser l’espace aérien russe.
3. Quelles ont été les étapes clés de son parcours ?
Les étapes clés du voyage de Norman incluent le fait d’être le premier à traverser l’océan Atlantique dans un autogyre en 2015 et de terminer le tour du monde en 2019 en atterrissant dans l’Oregon, aux États-Unis.
Le parcours remarquable de Norman Surplus dans « Roxy » met non seulement en valeur les possibilités du domaine de l’aviation, mais laisse également un héritage de courage, de résilience et d’esprit humain indomptable. Son histoire continue d’inspirer ceux qui osent rêver grand et remettre en question le statu quo, prouvant que le ciel n’est pas la limite mais seulement le début.